Parmi les parcs nationaux du Costa Rica, Piedras Blancas reste un de ceux les moins visités car éloigné des circuits touristiques habituels. Cependant, c’est très dommage car, à notre avis, après Corcovado, il reste un des endroits du monde encore privilégiés et dont l’exubérance naturelle à elle seule mérite le voyage.
Laboratoire à ciel ouvert

Au bord du Golfo Dulce, dans le sud du pays, le parc est, à l’origine, une section du Parc National de Corcovado connu comme le secteur Esquinas. Dans les années 1990, une grande partie de la zone était privée et particulièrement déboisée. Différentes associations écologiques se sont alors mobilisées pour lever des fonds et demander au gouvernement de protéger parc en entier et surtout la partie de forêt tropicale humide de plaine. Cet habitat est le préféré du Jaguar.
Le parc est un véritable refuge de faune et de flore et une immense forêt à feuilles persistantes. Les sommets en dents de scie qui dominent le parc, les forêts qui couvrent les pentes abruptes sont traversés par 2 fleuves : Esquinas et Piedras Blancas avant de se jeter dans le Golfo Dulce. Un plateau fluvial de plus de 100 cours d’eau et des falaises côtières impressionnantes. Cet écosystème fait que Piedras Blancas est parsemé de nombreuses cascades et de côtes déchiquetées au panorama saisissant. Les 5 m d’eau qui arrosent annuellement le parc n’y sont pas étrangères !
La côte est jonchée de récifs coralliens, idéal pour le snorkeling.
Toutes ces richesses en font un endroit privilégié pour les chercheurs et scientifiques qui continuent en permanence d’étudier Piedras Blancas, car de nombreuses espèces n’y ont pas encore été identifiées. De plus, certaines découvertes tentent à penser que des tribus indigènes ont vécu ici par le passé à l’époque pré-hispanique.
Le parc abrite un certain nombre d’arbres rares, aussi bien que toutes les espèces de félins : l’ocelot, le margay (chat-tigre), le jaguarondi (Eyra), le puma et le jaguar. Les visiteurs pourront y découvrir plus facilement que les félins (nocturnes) les toucans, les aras écarlates*, les kinkajous et d’innombrables coatis, ratons laveurs, le tamanoir (Myrmecophaga tridactyla), pécaris, tapirs. On y croise aussi très aisément le capucin, le singe araignée (atèle), le singe hurleur et singe écureuil (en danger d’extinction), le paresseux, le fourmilier et plus de 53 espèces de chauves-souris. Parmi les reptiles, on y observe le redoutable fer-de-lance, les serpents corail, les boas constricteurs. De plus, on considère le parc comme un des sites de nidifications essentiel du pays pour un certain nombre d’oiseaux et il est donc considéré comme l’une des meilleures zones d’observation ornithologique. L’une des plus emblématiques du parc est certainement le Sarcoramphe roi.
* Projet scientifique de réintroduction de l’Ara Ecarlate avec le Zoo Ave qui réinsère des couples afin de relier les populations de Puerto Jimenez de l’autre côté du Golfo Dulce et du parc National de Carara plus au nord.
La flore la plus riche au monde

La flore, parmi le plus riche de la planète, englobe plusieurs milliers d’espèces de plantes et des centaines d’arbres très semblables au Parc national Corcovado.
La faune est composée par environ 140 espèces de mammifères, 350 espèces d’oiseaux, plus de 100 amphibiens et reptiles et plusieurs milliers d’insectes.
On accède au parc Piedras Blancas par la petite ville de La Gamba, à l’est du parc, à une trentaine de km de Golfito, au bord du Golfo Dulce.
La saison sèche s’étend ici de mars à avril tandis-que la saison humide de mai à février.
Alors n’hésitez plus et venez découvrir les quelques écolodges au cœur de ce paradis méconnu et partez à la découverte du Costa Rica.
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